L'accès au logement pour tous constitue un défi majeur dans de nombreuses villes européennes. Les prix élevés du marché immobilier excluent de larges portions de la population, en particulier les plus vulnérables. Le mal-logement est à la fois symptôme et facteur aggravant des inégalités socio-économiques.
Parallèlement, l'accessibilité aux services collectifs de proximité (commerces, soins de santé, écoles…) et aux grands services urbains (transports publics, gestion des eaux, traitement des déchets, services socio-éducatifs ou sanitaires, services de sécurité…) sont des éléments essentiels d’inclusion sociale.
Objectif : Garantir la possibilité de se loger
À Bruxelles, le nombre de logements a, globalement, accompagné la croissance démographique. L'alignement avec les besoins des résidents reste cependant insuffisant. En 2022, près de 53.000 ménages attendaient un logement social, et 10,9% de la population bruxelloise est en privation grave de logement. Cette situation illustre de fait un déséquilibre marqué entre l'offre et la demande de logements, exacerbé par une hausse des coûts et une baisse du pouvoir d'achat. Les appartements disponibles, principalement des deux chambres, ne répondent pas à la diversité des besoins familiaux.
"Share The City " considère ce déséquilibre. Ses travaux étudieront si et comment le PRAS modifié pourra participer à augmenter l'offre de logements abordables, favoriser la mixité sociale et adapter l'offre aux besoins réels pour une gestion plus équitable de l'espace urbain face à la crise du logement à Bruxelles.
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Objectif : Assurer l’habitabilité et la sociabilité de la ville
À Bruxelles, les noyaux d'identité locale (NIL) qui structurent le territoire peinent à remplir leur rôle clé d'habitabilité et de sociabilité, entravés par plusieurs facteurs. Parmi ces obstacles, on compte :
- L’augmentation du commerce en ligne et du nombre de grands commerces en périphérie qui érode le dynamisme des centres commerciaux traditionnels ;
- Un déploiement inégal des services et équipements publics ;
- Une répartition et une qualité insuffisantes des espaces verts, souvent inadéquates pour répondre aux besoins des résidents.
Dans ce contexte, "Share The City " entend inscrire dans le PRAS un maillage polycentrique de noyaux locaux, facilement accessibles et bien équipés par une mixité de fonctions, y compris des espaces publics et espaces verts, pour contribuer à développer une ville inclusive.
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Objectif : Consolider les services essentiels
La structure politique et administrative nationale contraint la gestion métropolitaine du territoire et impose à la Région de Bruxelles-Capitale de se doter de services urbains sur son territoire pourtant restreint. La concurrence pour l'espace avec des opérateurs privés et des contraintes budgétaires publiques compliquent la situation, rendant difficile l'implantation de certains équipements stratégiques.
"Share The City " envisage de prioriser et spatialiser judicieusement les services et infrastructures essentiels comme la santé, la formation ou la gestion de l'environnement. Il s’agit d’identifier les besoins en superficie et les localisations optimales pour ces installations, mais aussi de promouvoir leur accessibilité publique et leur intégration harmonieuse dans le tissu urbain.
Des adaptations au PRAS sont dès lors envisagées pour accroître la flexibilité urbaine face aux crises et aux besoins sociaux émergents à Bruxelles.
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